texte Ödön Von Horvath
traduction Bernard Kreiss
en collaboration avec Henri Christophe
Trois personnes « travaillent » dans cet Hôtel du Belvédère, pension minable « située en bordure d’un village d’Europe centrale ». Strasser, le patron, qui prétend sans y croire vraiment lui-même à un passé de vedette de cinéma. Max, le serveur, ex-affichiste promis à un brillant avenir. Karl, le chauffeur, au passé judiciaire plus ou moins avoué, mais qu’on devine encombrant. Tous trois tuent le temps en s’accouplant avec une baronne vieillissante, nymphomane, sadique et alcoolique : Ada von Stetten. Seule cliente de l’hôtel, elle est la « vieille bique qui finance tout ce cirque ».
Survient Müller, représentant d’une maison de vins, qui veut récupérer des créances anciennes. Puis Emanuel, baron von Stetten, frère jumeau d’Ada, qui vient la supplier de couvrir des dettes de jeu. Enfin, Christine, jeune femme amoureuse et innocente, qui va bousculer les règles du jeu de cette petite société. Avec la réalité de son amour pour Strasser, et son désir de s’installer au Belvédère, elle remet en cause la « comédie » dans laquelle se sont installés tacitement tous ces personnages. Toutes les énergies convergent alors pour l’expulser de la matrice : une mise en scène implacable et cruelle se met en place, chacun prétendant avoir eu, par le passé, une liaison avec elle. Du « vrai théâtre répété avec soin » qui pousse Christine aux confins de la folie, jusqu’à ce qu’elle avoue avoir hérité de 10 000 marks. Chacun tente alors de s’approprier cette manne inespérée : une valse des masques frénétique, chacun prétendant à une vérité définitivement rongée par le mensonge. Christine repart seule, à l’aube.
Trois personnes « travaillent » dans cet Hôtel du Belvédère, pension minable « située en bordure d’un village d’Europe centrale ». Strasser, le patron, qui prétend sans y croire vraiment lui-même à un passé de vedette de cinéma. Max, le serveur, ex-affichiste promis à un brillant avenir. Karl, le chauffeur, au passé judiciaire plus ou moins avoué, mais qu’on devine encombrant. Tous trois tuent le temps en s’accouplant avec une baronne vieillissante, nymphomane, sadique et alcoolique : Ada von Stetten. Seule cliente de l’hôtel, elle est la « vieille bique qui finance tout ce cirque ».
Survient Müller, représentant d’une maison de vins, qui veut récupérer des créances anciennes. Puis Emanuel, baron von Stetten, frère jumeau d’Ada, qui vient la supplier de couvrir des dettes de jeu. Enfin, Christine, jeune femme amoureuse et innocente, qui va bousculer les règles du jeu de cette petite société. Avec la réalité de son amour pour Strasser, et son désir de s’installer au Belvédère, elle remet en cause la « comédie » dans laquelle se sont installés tacitement tous ces personnages. Toutes les énergies convergent alors pour l’expulser de la matrice : une mise en scène implacable et cruelle se met en place, chacun prétendant avoir eu, par le passé, une liaison avec elle. Du « vrai théâtre répété avec soin » qui pousse Christine aux confins de la folie, jusqu’à ce qu’elle avoue avoir hérité de 10 000 marks. Chacun tente alors de s’approprier cette manne inespérée : une valse des masques frénétique, chacun prétendant à une vérité définitivement rongée par le mensonge. Christine repart seule, à l’aube.
avec
Hélène Alexandridis Emmanuel, Baron von Stetten
Guillaume Durieux Strasser, Le Patron
Jeanne Herry Christine
Olivier Rabourdin Müller, Le Représentant
Philippe Smith Karl, Le Chauffeur
Stanislas Stanic Max, Le Serveur
Jacques Verzier Ada, Baronne von Stetten
mise en scène Jacques Vincey
collaboration artistique Véronique Caye
scénographie Pascale Stih & Jacques Vincey
lumières Marie-Christine Soma
musique & son Alexandre Meyer
maquillage Paillette
costumes Claire Risterucci
régie générale Anne Vaglio
régie son-vidéo Frédéric Laügt
vidéo Philippe Avy
décor Olivier Berthel
Création
14 > 18 décembre 2004 CDDB – Théâtre de Lorient – CDN
Tournée
15 janvier 2005 DSN – Dieppe Scène Nationale
18 > 19 janvier 2005 Hexagone – Scène Nationale de Meylan
26 > 29 janvier 2005 Théâtre Dijon Bourgogne
1er février 2005 Grand-Couronne
29 mars > 9 avril 2005 Théâtre des 2 Rives – Rouen
12 > 15 avril 2005 CDN de Thionville
Reprise
4 > 26 mars 2006 Théâtre de Gennevilliers – CDN
31 mars 2006 Maison des Arts de Thonon
3 avril 2006 Théâtre Saragosse – Pau
6 avril 2006 ACB – Scène nationale de Bar-le-Duc
11 > 12 avril 2006 Théâtre Antoine Vitez – Aix-en-Provence
Durée : 1h50
production Compagnie Sirènes
coproduction Théâtre Dijon Bourgogne – CDN, CDDB – Théâtre de Lorient–CDN, L’Hexagone – Scène nationale de Meylan, DSN – Dieppe Scène nationale, Centre Dramatique régional Théâtre des 2 Rives, Théâtre en Région / Région Haute-Normandie
avec le soutien de la DRAC Île-de-France – Ministère de la Culture et de la Communication
avec la participation artistique du Jeune Théâtre national
éditeur texte L’Arche
agent théâtral Heinz Schwarzinger